"... Le commandant de la première armée d’Héraklyn se tenait là, debout au milieux de ses hommes, uniques survivants de la bataille menée quelques jours plus tôt. Ils la savaient tous vouée à l’échec mais elle avait au moins permis aux hommes de se replier sur les collines du Sanctuaire et de faire la jonction avec le gros des troupes, ou plutôt ce qu’il en restait. Il scrutait la ligne de crête dans l’attente de voir apparaître les hordes barbares ennemies qui venaient anéantir la population; l’issue de la confrontation ne faisait aucun doute…
Pourtant, il sentait une énergie mêlée de confiance transpirer chez ses hommes. Ils auraient du être abattus à l’idée de livrer ce qui constituerait le dernier combat de leur si belle cité. Le Polémarque Polycardos se retourna et comprit la raison de regain d’espoir. Ils étaient trois à s’avancer en première ligne. L’un des derniers aéromanciens assurait la victoire, il l’avait vu, lui, l’oracle de Demios. Son regard s’arrêta sur la créature qui toisait les guerriers les plus grands d’une voire deux bonnes têtes. Un guerrier Yao, l’un des ces combattants Shaa’ti qui valaient une dizaine de meilleurs hoplites d’élite de la garde. Puis ils reconnu le troisième, kranos sous le bras, les traits tirés par les derniers jours de combat. C’était lui qui avait choisi le lieu de l’ultime bataille, les flancs du mont Ariadnè, là-même où les Anciens avaient brisé les vagues ininterrompues d’envahisseurs barbares, les ruines du Temple de Pratosthène. Cet homme, qui portait les derniers espoirs et le destin d’une cité, était connu pour être le plus grand stratège du Royaume. C’était le Stratégos Léonidas, champion du Roi, et il brandissait « Mort Joyeuse », la lance qui avaient mené les leurs aux plus grandes victoires…"
Pourtant, il sentait une énergie mêlée de confiance transpirer chez ses hommes. Ils auraient du être abattus à l’idée de livrer ce qui constituerait le dernier combat de leur si belle cité. Le Polémarque Polycardos se retourna et comprit la raison de regain d’espoir. Ils étaient trois à s’avancer en première ligne. L’un des derniers aéromanciens assurait la victoire, il l’avait vu, lui, l’oracle de Demios. Son regard s’arrêta sur la créature qui toisait les guerriers les plus grands d’une voire deux bonnes têtes. Un guerrier Yao, l’un des ces combattants Shaa’ti qui valaient une dizaine de meilleurs hoplites d’élite de la garde. Puis ils reconnu le troisième, kranos sous le bras, les traits tirés par les derniers jours de combat. C’était lui qui avait choisi le lieu de l’ultime bataille, les flancs du mont Ariadnè, là-même où les Anciens avaient brisé les vagues ininterrompues d’envahisseurs barbares, les ruines du Temple de Pratosthène. Cet homme, qui portait les derniers espoirs et le destin d’une cité, était connu pour être le plus grand stratège du Royaume. C’était le Stratégos Léonidas, champion du Roi, et il brandissait « Mort Joyeuse », la lance qui avaient mené les leurs aux plus grandes victoires…"
